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La ministre de l’Environnement, Samia Moualfi a appelé, mercredi depuis Glasgow à l’occasion de sa participation à une réunion de haut niveau dans le cadre du sommet de l’ONU sur le climat (COP26), à l’impérative définition des moyens de mise en œuvre des mécanismes de financement pour une action climatique efficace.

Dans son allocution dont une copie est parvenue à l’APS, Mme Moualfi a plaidé pour la recherche de résultats efficaces et justes permettant la mise en œuvre sur le terrain de l’accord de Paris et la prise en considération de tous les intérêts des pays les plus touchés par les changements climatiques à l’instar des pays africains et ceux en voie de développement.

La ministre a relevé, en outre, la création d’un cadre adéquat reposant sur des mécanismes permettant à tous les pays membres de l’accord de Paris de tirer profit des opportunités offertes par le marché du carbone en sus des autres initiatives pertinentes.

Elle a rappelé également que l’Algérie souffrait, à l’instar de plusieurs pays dans le monde, de l’aggravation des phénomènes climatiques extrêmes, à l’image de l’augmentation des températures moyennes et les vagues de chaleur, la désertification, la dégradation des sols, la rareté des ressources hydriques et les pluies diluviennes qui sont à l’origine de pertes humaines et matérielles considérables.

L’Algérie estime qu’elle est toujours au cœur des préoccupations du continent africain, qui en dépit de sa faible participation à la question du réchauffement climatique, est devenu le plus touché par les changements climatiques, a poursuivi la ministre.

Selon Mme Moualfi, l’Algérie, qui œuvre à participer à la réalisation des objectifs tracés par l’accord de Paris et compte tenu de ses moyens limités et l’accroissement des besoins de sa population, a toujours besoin de l’appui technique et financier nécessaire en vue du respect intégral des cadres internationaux adoptés dans la lutte contre les changements climatiques et les conséquences négatives de ce phénomène.

Parmi les besoins qu’on peut énumérer à cet égard, ajoute Mme Moualfi, figure le développement des capacités humaines des secteurs concernés pour leur permettre d’évaluer les effets des activités qu’ils mènent concernant l’adoption de normes d’efficacité qui leur permettent, le cas échéant, de prendre les mesures et les dispositifs nécessaires pour corriger les lacunes en termes de maîtrise des programmes relatifs à cet aspect.

L’Algérie a besoin également de renforcer les capacités humaines et institutionnelles pour se conformer aux différents cadres de transparence, ajoute la ministre.

Elle a souligné, par ailleurs, que les négociations connaissent un rythme très lent ce qui rend la situation plus grave qu’elle ne l’est actuellement, malgré des rapports scientifiques qui confirment la persistance de la hausse des températures à la surface de la Terre.

Dans le même contexte, elle a précisé que l’Algérie reste attachée à la mise en œuvre de la Convention-cadre et de l’Accord de Paris conformément à ses capacités nationales et aux principes sur lesquels se fondent ces cadres. Ainsi le droit du citoyen algérien à vivre dans un environnement sain et à un meilleur niveau de vie, ainsi que les principes de développement durable et de préservation des ressources naturelles ont été inscrits dans le programme du gouvernement conformément aux directives du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

A cet égard, ajoute la ministre, l’Algérie a pris nombre de mesures, dont l’adoption d’un Plan national Climat (PNC) qui comprend 155 activités en matière d’atténuation, d’adaptation et de renforcement des cadres juridiques et institutionnels.

L’Algérie a également adopté la réhabilitation et l’élargissement du Barrage vert, réalisé dans les années soixante-dix du siècle dernier en portant la superficie de ce couvert végétal à 7,4 millions d’hectares pour faire face au phénomène de désertification.

Elle a également adopté un programme national de reboisement à travers l’initiative “Un arbre pour chaque citoyen” pour planter au moins 43 millions d’arbres, ainsi qu’un programme pour convertir 150.000 véhicules au gaz de pétrole liquéfié (GPLc), et la création de structures nationales pour concrétiser des projets stratégiques pour la production de l’énergie propre comme l’hydrogène vert.