La pollution de l’air urbain est considérée comme un risque diffus auquel les villes doivent s’adapter pour éviter des impacts sanitaires et économiques de plus en plus importants. En effet, En 2016, environ 4,2 millions de personnes sont mortes dans le monde du fait d’une exposition trop forte à la pollution de l’air extérieur (OMS, 2018). Aussi, le nombre de décès causés par la pollution de l’air ambiant devrait augmenter et devenir la première cause de mortalité prématurée en 2050 (Banque mondiale, 2016).
Etant entendu que, la grande partie des émissions de polluants dans les villes est due au trafic routier (OMS, 2014). La répartition du parc automobile selon l’office National des Statistiques démontre que celui-ci est constitué come le démontre le tableau suivant :
La part de la source d’énergie essence est la plus importante, soit 65,04%, par rapport à la source d’énergie gasoil qui est de 34,96% qui représente environ le tiers du parc national automobile.
Face au problème de la pollution de l’air, l’Algérie agit toujours de manière réglementaire en se focalisant essentiellement sur la réduction des émissions par le biais de l’approche réglementaire.