Les ministères des Transports et de l’Environnement ont procédé, mardi à Alger, à l’installation de la commission interministérielle chargée de l’étude du projet de transport ferroviaire des déchets ménagers au niveau de la capitale.
La cérémonie d’installation de la commission a été présidée par la ministre de l’Environnement, Samia Moualfi et le ministre des Transports, Aïssa Bekkaï.
S’inscrivant dans le cadre des mesures d’urgence prévues par le plan d’action du Gouvernement adopté récemment par les deux chambres du Parlement, cette démarche vise à contenir les déchets domestiques, mettre fin au jet anarchique, réduire la pression sur les centres de traitement et fluidifier la circulation routière.
Cette nouvelle méthode permettra d’augmenter l’efficacité, baisser les coûts de collecte et de transport de déchets et acheminer les déchets facilement aux centres d’enfouissement techniques (CET) et réduire la pollution atmosphérique.
Intervenant à l’occasion, Mme. Moualfi a précisé que cette opération permettra de réduire les coût de collecte et d’entretien des camions de transports et économiser l’énergie (06 fois moins de carburant).
Et d’ajouter que ce projet est rentable en matière de coût de transport à savoir 970 DA/tonne et contribue à la réduction des émissions CO2.
Cette mesure urgente nécessite la réalisation d’une ligne ferroviaire de 05 km outre 2 à 3 centres de transport d’une capacité de 2320 tonnes / jour soit 1360000 /année avec une enveloppe de 2.5 mds DA, a fait savoir la ministre, indiquant que ladite commission œuvrera à sortir avec une feuille de route permettant de relever les défis et résoudre tous les problèmes en vue de concrétiser ce projet et généraliser cette expérience à d’autres wilayas.
Pour sa part, M. Bekkaï a affirmé que l’exploitation de la voie ferrée pour le transport des déchets ménagers permettra de décongestionner le trafic routier, réduire la pollution atmosphérique ainsi que des mauvaises odeurs.
Le ministre des Transports a fait état de la disposition de son secteur à coopérer avec le ministère de l’Environnement pour « mettre le rail au service du transport des déchet ménagers ».