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L’Algérie a consenti des efforts « considérables » pour honorer ses engagements internationaux dans le cadre du protocole de Montréal visant la protection de la couche d’ozone et a pu se débarrasser progressivement des substances appauvrissant la couche d’ozone (SACO), a affirmé, mercredi à Alger, la ministre de l’Environnement, Samia Moualfi.

L’Algérie a mis en place le premier programme stratégique pour mettre fin progressivement aux composantes du chlorofluorocarbon en 1993, a précisé la ministre, lors d’une journée d’information organisée la veille de la célébration de la journée internationale de la protection de la couche d’ozone coïncidant avec le 16 septembre de chaque année.

Etaient présents à la journée d’information, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benatou Ziane, les membres de la commission des produits soumis au contrôle, outre les producteurs des équipements et importateurs des SACO au profit des entreprises industrielles publiques et privés.

Ce programme a été couronné par l’élimination définitive des SACO à « 100% » en 2010, mis en avant la ministre.

Le programme a permis de doter les services de douanes en équipements de récupération et de recyclage du chlorofluorocarbon et des appareils de détection des SACO, en sus des cycles de formation sur le fonctionnement de ces équipements.

Mme Moualfi a rappelé également qu’en 2012, un deuxième programme a été adopté pour l’élimination de l’hydrochlorofluorocarbon qui s’étalera jusqu’à 2030.

Dans ce contexte, la ministre a souligné l’actualisation du système juridique en la matière, notamment par le décret 110-13 du 17 mars 2013 régissant l’utilisation des SACO.

Il est institué auprès du ministère un comité interministériel dénommé Comité substances réglementées.

Concernant la célébration de la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone qui se déroulera cette année sous le thème « Protocole de Montréal, pour que nos aliments et nos vaccins restent au frais », Mme Moualfi a indiqué que cette convention ratifiée depuis 36 ans, constitue « l’une des conventions les plus réussies dans l’histoire moderne, d’où la célébration de cette journée internationale depuis 1995 en vertu d’une résolution onusienne ».

Le choix du thème de cette année intervient à l’effet de jeter la lumière sur l’importance du développement des solutions alternatives les plus efficientes dans le secteur de refroidissement et d’accéder aux chaînes de refroidissement les plus adéquates au climat et les moins couteuses pour achat et exploitation.

Chaque année, près d’un tiers des produits alimentaires produits dans le monde sont jetés en raison du non respect de la chaîne de refroidissement, entrainant la perte des produits naturels précieux et l’impact négatif sur la qualité de la terre et de l’eau, le gaspillage de l’énergie et la production de près de 8 % de l’ensemble des gaz à effet de serre par an dans le monde.

De son côté, le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benatou Ziane a affirmé que son secteur travaillera « la main dans la main » avec le secteur de l’environnement pour atteindre les objectifs environnementaux internationaux fixant les différents protocoles et les conventions notamment la convention de Paris et le protocole de Montréal.

Il a souligné que son secteur s’attelle actuellement à réviser l’étiquetage énergétique des équipements notamment ceux de refroidissement, les réfrigérateurs et les climatiseurs et ce par l’introduction de seuils minimums pour une meilleure performance énergétique à même de permettre une longue durée de vie aux équipements.